Libération de Djibril Bassolé: Le MPP considère que cette décision est une insulte

C’est avec consternation et indignation que le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a appris comme tout le monde la décision d’accorder la liberté provisoire au Général Djibril BASSOLE par la chambre de contrôle du tribunal militaire en son audience du 10 octobre 2017.

Tout en respectant l’indépendance de la justice, le MPP s’interroge sur cette décision dans le contexte actuel marqué par les attaques terroristes récurrentes, les assassinats des éléments des forces de défenses et de sécurité et des civils. 
Cette liberté provisoire inquiète le peuple insurgé du Burkina Faso qui se pose des questions.

Existe-t-il des éléments nouveaux, après plus d’une dizaine de rejets de demandes de mise en liberté provisoire de l’accusé Djibril BASSOLE, qui justifieraient cette décision ?
Est-ce que cette liberté provisoire préfigure ce qui attend le peuple à l’audience de confirmation des charges du 25 octobre prochain ?

Le MPP constate que cette liberté provisoire est accordée au moment où des appels de toutes formes pour la libération ont été lancés par les ténors de l’ancien régime et ses affidés.

Le MPP considère que cette décision d’octroi de liberté provisoire est une insulte et n’est pas en phase avec les aspirations du peuple après la mort de ses martyrs qui se sont sacrifiés pour notre liberté.

Cette décision apparait comme une trahison du peuple par notre justice.
Le Parti du soleil levant se démarque donc de cette décision plus politique que judiciaire et invite les juges intègres de notre peuple à la vigilance.

Il demande au gouvernement de prendre des dispositions pour qu’aucune personne incriminée dans ce coup d’état fantoche et sanglant n’échappe à la justice.
Le MPP lance un appel vibrant au peuple insurgé à la vigilance et à la résistance pour tenir en échec les velléités de restauration de l’ordre ancien.

Le Bureau Exécutif National

Arrestation de Soul to Soul: Ouattara était au courant de la cache d’armes » Touré Moussa, chef du service communication de Guillaume SORO

« C’est un procès entièrement politique. Il y’a diverses caches d’armes en Côte d’Ivoire, ce n’est pas une révélation.

Tout le monde sait que dans la conduite de l’offensive de 2011 pour contraindre le président Laurent Gbagbo à céder le pouvoir, diverses stratégies ont été mises en place dont une qui a consisté à disséminer des caches d’armes un peu partout.

Ce n’est un secret pour personne et Soul to Soul a dit dans sa déclaration au procureur, qu’il n’est pas le propriétaire de ces armes, il ne les a pas acquises, il ne les a pas gérées. Sa maison a juste servi de lieu d’entreposage.
Pour l’ensemble des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui, sur ordre du Président Alassane Ouattara ont lancé l’assaut pour déloger Laurent Gbagbo du pouvoir. Ces armes n’ont pas été acquises par Soul to Soul, il n’en a pas les moyens….

le Président Alassane Ouattara, l’État -major et la haute hiérarchie de l’armée dont des généraux et officiers supérieurs qui composent le Conseil national de sécurité, savent bel et bien qu’il y avait une cache d’armes à Bouaké, qu’il y en a d’autres encore qui sont souvent localisées chez des proches du chef de l’État .

Nous sommes donc convaincus que c’est un procès politique destiné à faire pression sur Guillaume Soro en se servant de Soul to Soul comme otage. »

(L’intelligent d’Abidjan)