Don de sang : un geste vital encouragé par les autorités
Le don de sang est une urgence permanente au Burkina Faso, surtout pendant la saison pluvieuse où les cas de paludisme et de dengue augmentent considérablement. Conscient de cette situation critique, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, a donné son sang, illustrant ainsi un exemple concret de solidarité nationale. Ce geste, au-delà de sa portée symbolique, vise à mobiliser les Burkinabè autour du don volontaire et régulier de sang.
Comme l’a rappelé le Chef du Gouvernement, « le sang ne se vend pas, ne se fabrique pas. Il ne peut provenir que du cœur généreux d’un donneur volontaire ». Ce message clair et fort invite tous les citoyens en bonne santé à s’impliquer dans cette chaîne de vie. Dans un pays où les besoins transfusionnels sont constants, un don peut réellement faire la différence.

Don de sang : une action de solidarité pour soutenir les forces de défense
Dans un contexte sécuritaire marqué par des combats incessants, notamment dans les zones à fort risque, le Premier ministre a tenu à souligner l’importance du don de sang pour les blessés militaires. « Nos forces combattantes remportent des victoires importantes, mais beaucoup sont blessés au combat. Offrir son sang, c’est contribuer à la défense de la Nation », a-t-il déclaré.
Le geste des membres du Gouvernement prend donc une dimension patriotique. Chaque poche de sang collectée peut sauver une vie, qu’il s’agisse d’un enfant malade, d’un blessé d’accident ou d’un soldat sur le front. Cette implication du Gouvernement est perçue comme un signal fort par les professionnels de santé, qui saluent une volonté politique ferme de renforcer la chaîne de solidarité autour du don de sang.

Don de sang : un engagement qui s’inscrit dans une dynamique nationale
Le don de sang s’inscrit dans une dynamique nationale. Elle est portée par les plus hautes autorités. Le 14 juin 2024, lors de la Journée mondiale du donneur de sang, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a lui-même donné son sang. Il a lancé un appel fort à l’ensemble du peuple burkinabè.
Pour le Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Désiré Nézien, cette mobilisation rappelle l’urgence et l’importance du geste. « C’est un acte d’amour du prochain, de citoyenneté et de responsabilité », a-t-il déclaré. Les associations comme SOS Sang saluent également cette initiative qui pourrait entraîner une augmentation significative du nombre de donneurs, notamment chez les jeunes.

Il convient de rappeler que plusieurs campagnes similaires ont déjà eu lieu dans le passé. À titre d’exemple, en juin 2022, une initiative citoyenne avait permis de collecter plus de 1 500 poches de sang en une semaine à Ouagadougou. Cette continuité prouve que la culture du don volontaire peut se renforcer avec l’implication des autorités.